já que
eu nunca
servi
pra essas modas
de macho
bombacha e pernas
abertas sobre
um cavalo
chegar e exigir
massagem nos pés
costure minhas meias
mulher
nasce
meu lado bruto
ordenha as vacas
espanta as galinhas
espera em casa
raspando do tacho
um novo filho
quem dera
eu nunca servi
pra essas modas de fêmea
também
minha bisavó
parindo no meio do mato
sob as parreiras
meu bisavô
dizendo que pra filho
não se mostram dentes
tanta rudeza veio dar
nesta flor de delicadeza que eu sou
acredita-se
me vissem
a carne mole, o olho fraco
me expulsariam da casa
meus antepassados
talvez vagando
de noite além da fazenda
eu achasse a clareira onde moram
meus outros parentes renegados
com certeza estão lá,
vadios, vadias, bichas, sapatões
vivendo uma outra rudez
colhendo um outro delicado
Mauvais sang
ResponderExcluirJ'ai de mes ancêtres gaulois l'œil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte. Je trouve mon habillement aussi barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure.
Les Gaulois étaient les écorcheurs de bêtes, les brûleurs d'herbes les plus ineptes de leur temps.
D'eux, j'ai : l'idolâtrie et l'amour du sacrilège ; — oh ! tous les vices, colère, luxure, — magnifique, la luxure ; — surtout mensonge et paresse.
J'ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à plume vaut la main à charrue. — Quel siècle à mains ! — Je n'aurai jamais ma main. Après, la domesticité mène trop loin. L'honnêteté de la mendicité me navre. Les criminels dégoûtent comme des châtrés : moi, je suis intact, et ça m'est égal.
Mais ! qui a fait ma langue perfide tellement qu'elle ait guidé et sauvegardé jusqu'ici ma paresse ? Sans me servir pour vivre même de mon corps, et plus oisif que le crapaud, j'ai vécu partout. Pas une famille d'Europe que je ne connaisse. — J'entends des familles comme la mienne, qui tiennent tout de la déclaration des Droits de l'Homme. — J'ai connu chaque fils de famille !